Ce n’est pas plus grave chez la femme que chez l’homme, en revanche les cancers dus à l’HPV se développeront sur des sites anatomiques différents en fonction du sexe de l’individu.
Les jeunes sont plus susceptibles d’être contaminés puisque cela arrive lors des premiers rapports sexuels.
À l’heure actuelle nos connaissances ne permettent pas de répondre de façon formelle.
Pour les HPV de haut risque, la voie de transmission est sexuelle (caresses, contacts, pénétration…).
Le port du préservatif n’évite que partiellement la transmission du virus car les caresses sexuelles suffisent à la contamination.
Cependant, il a clairement été montré que le virus n’était peu ou plus réplicatif au stade de cancer. Le virus HPV est, à ce stade, intégré dans la majorité des cas et donc incapable de produire de nouvelles particules virales contaminantes. Le risque de transmission, dans ce contexte paraît donc minime.
Les femmes ayant eu recours aux vaccins prophylactiques contre les risques de développer un cancer du col de l’utérus seraient également protégées contre les cancers ORL. Des études de validation de cette hypothèse sont en cours.
Cette question reste à l’appréciation de chaque patient, il est néanmoins indispensable d’en parler avec son médecin pour évaluer les risques de transmission et d’évolution.
La vaccination des garçons est recommandée en France depuis 2021. Elle a été décidée dans le but de protéger les garçons du risque de cancers génitaux, anaux ou de l’oropharynx mais aussi pour protéger la population générale de façon plus large.
On ne sait pas si on est contaminé par ce virus, en revanche compte tenu de la prévalence du portage, on considère que l’on est possiblement contaminé dès que l’on a eu des rapports sexuels. La contamination par l’HPV ne donne pas de fièvre, de douleur, de perte ou de saignements.
La transmission mère-enfant est essentiellement périnatale. Elle n’est possible que si l’infection à HPV est active chez la mère.
À l’heure actuelle, nous savons que :
Chez l’enfant contaminé en périnatal, l’HPV peut être responsable de papillomatose des voies aérodigestives supérieures (affection dans laquelle des petites masses de tissu mou se développent dans les passages aériens), le plus souvent laryngée, dans les premiers mois de vie. Les génotypes impliqués sont les HPV6 et HPV11. Ce sont des HPV de bas risque. Il s’agit de lésions rares et le plus souvent traitées chirurgicalement.
À l’heure actuelle, la césarienne n’est indiquée qu’en cas de condylomatose (verrue génitale) massive.
Oui, car la vaccination n’est pas efficace à 100% et ne cible que 7 sous-types de papillomavirus les plus fréquemment retrouvés dans un cancer. Un suivi est donc nécessaire même après la vaccination.