Ce MOOC permettra de réaliser un rappel sur les principales caractéristiques clés du HPV.
Guide maladie chronique – Parcours de soins d’un patient atteint de papillomatose respiratoire récurrente (PRR).
Pr Badoual, pour ses explications limpides sur le PapillomaVirus Humains, les cancers et l’importance de la prévention
Sans eux rien n’aurait été possible.
Éditée en 2021 découvrez la Collection : Comprendre et Agir les cancers du col de l’utérus
Découvrir les facteurs de risque, comment se faire dépister, comment prévenir.
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Les PapillomaVirus Humains (ou HPV) sont de petits virus à ADN très ubiquitaires, c’est à dire présents dans de très nombreux tissus de l’organisme. On compte actuellement plus de 200 variétés dont 120 identifiés et séquencés.
On peut retrouver ces virus au niveau de la peau mais aussi des muqueuses, en particulier génitales. En fonction des virus et de la localisation anatomique où on les observe, les différents HPV peuvent être responsables de lésions bénignes ou malignes. Ainsi ils peuvent être à l’origine de verrues (pour ceux retrouvés au niveau de la peau), de condylomes ou de ou de papillomes qui sont des tumeurs bénignes le plus souvent au niveau des muqueuses.
Cependant certains HPV, que l’on appelle à haut risque oncogénique, peuvent être à l’origine de cancers (c’est surtout les cas pour les HPV des muqueuses). Les cancers que l’on considère comme pouvant être HPV induits sont les cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de la gorge (amygdales) et de l’anus. La part de l’implication de ces virus va de quasiment 100% (col de l’utérus) à 30-40% (amygdales).
Les modes de contaminations par l’HPV sont divers mais il faut retenir que de simples contacts cutanés ou muqueux suffisent pour en être porteur. Ainsi le virus HPV est le virus le plus fréquemment transmis par voie sexuelle. Environ 80% de la population rentre en contact dans sa vie avec le virus.
Dans 80 % des cas, lors de la contamination par le virus HPV, il est spontanément éliminé de l’organisme par le système immunitaire, et la personne contaminée n’a aucune symptomatologie particulière (pas de fièvre, ni de douleur, ni de démangeaison..). Le plus souvent on ne sait pas que l’on est porteur ou que l’on a été contaminé.
Dans 20 % des cas, l’infection virale par l’HPV devient persistante et peut aboutir, après une durée moyenne de 20 ans (en général de 10 à 20 ans), au développement d’un cancer, comme précédemment souligné.
Connaitre les HPV c’est aussi connaitre les modes de contamination, de prévention mais aussi les modes de détection et de surveillance des lésions afin de pouvoir éviter l’apparition d’un cancer.
La consultation multidisciplinaire nommée COMPAP (COnsultation Multidisciplinaire PAPillomavirus) assure dans la durée, le suivi médical et psychologique des patients ayant eu un cancer associé à une infection par un virus HPV. Cette consultation rassemble des spécialistes de chaque organe (gynécologue, proctologue, ORL, urologues, entre autres) mais également des virologues, des immunologistes et des anatomo-pathologistes.
Le but est de proposer une consultation annuelle afin de dépister des lésions ou des portages dans des sites anatomiques autres que celui du cancer connu et traité. Ainsi, par exemple, il s’agit d’établir le risque pour une femme ayant eu un cancer du col de l’utérus, de développer un cancer de l’anus ou de l’amygdale, les données de la littérature sur ce sujet restant encore peu nombreuses à ce jour.
Il suffit d’être suivi en tant que patient dans l’un des sites COMPAP (Hôpital Georges Pompidou ou Hôpital Bichat – Claude-Bernard).