Le port du préservatif n’évite que partiellement la transmission du virus car les caresses sexuelles suffisent à la contamination.
Cependant, il a clairement été montré que le virus n’était peu ou plus réplicatif au stade de cancer. Le virus HPV est, à ce stade, intégré dans la majorité des cas et donc incapable de produire de nouvelles particules virales contaminantes. Le risque de transmission, dans ce contexte paraît donc minime.
Les femmes ayant eu recours aux vaccins prophylactiques contre les risques de développer un cancer du col de l’utérus seraient également protégées contre les cancers ORL. Des études de validation de cette hypothèse sont en cours.
La vaccination des garçons se fait dans divers pays depuis plusieurs années comme en Australie, au Canada, aux USA ou en Autriche. Elle a été décidée dans le but de protéger les garçons du risque de cancers génitaux, anaux ou des voies aérodigestives supérieures mais aussi pour protéger la population générale de façon plus large. En France, la vaccination des garçons est réservée aux hommes ayant des rapports avec des hommes et peut être effectuée jusqu’à 26 ans.
La transmission mère-enfant est essentiellement périnatale. Elle n’est possible que si l’infection à HPV est active chez la mère.
À l’heure actuelle, nous savons que :
Chez l’enfant contaminé en périnatal, l’HPV peut être responsable de papillomatose des voies aérodigestives supérieures (affection dans laquelle des petites masses de tissu mou se développent dans les passages aériens), le plus souvent laryngée, dans les premiers mois de vie. Les génotypes impliqués sont les HPV6 et HPV11. Ce sont des HPV de bas risque. Il s’agit de lésions rares et le plus souvent traitées chirurgicalement.
À l’heure actuelle, la césarienne n’est indiquée qu’en cas de condylomatose (verrue génitale) massive.